Aux origines du château…

Près de la Fère, le village de Charmes eut beaucoup à souffrir des multiples sièges de la ville… C’est en 1601 que Jean du Passage, seigneur de Sinceny et d’Autreville, acquiert la terre de Charmes. Lui succède ensuite son fils François qui épouse en 1643 Anne de Flavigny et fait une belle carrière militaire. La terre se trouve exposée dans les années 1650 aux saccages répétés des troupes en campagne.

Bernard du Passage, son fils, fait entreprendre la construction du château entre 1677, date de son mariage avec sa cousine Françoise de Flavigny, et 1688, date de sa mort prématurée.

Né en 1731 à la Fère, Charles-François, comte de Flavigny, reçoit par don de sa mère la terre de Charmes. Pendant la révolution, il se retire prudemment dans sa terre, mais il est incarcéré à Chauny, puis libéré. Il devient en 1802 maire de Charmes où il meurt l’année suivante. Son fils Anne-Louis, lieutenant en second au régiment des gardes françaises et commandant de l’artillerie de ce régiment, sera guillotiné le 24 juillet 1794, avec sa sœur Madeleine, comtesse Desvieux.

Aux déprédations révolutionnaires succèdent celles commises en 1815 par les troupes alliées, pendant le blocus de la Fère. Le château est dans un très mauvais état…

Il faut acquis à la fin du XIXe siècle par Jules-Paul Bonal et restauré après les dégâts subis en 1917.

Il a ensuite été revendu pour la deuxième partie du XXe siècle à un agriculteur et fut privé de la quasi totalité de son parc.

C’est en 2016 qu’il fut définitivement racheté par M. Louis-Michel Connen, qui a entamé un travail de restauration ainsi que la réhabilitation du parc.

Près de la Fère, le village de Charmes eut beaucoup à souffrir des multiples sièges de la ville… C’est en 1601 que Jean du Passage, seigneur de Sinceny et d’Autreville, acquiert la terre de Charmes. Lui succède ensuite son fils François qui épouse en 1643 Anne de Flavigny et fait une belle carrière militaire. La terre se trouve exposée dans les années 1650 aux saccages répétés des troupes en campagne.

Bernard du Passage, son fils, fait entreprendre la construction du château entre 1677, date de son mariage avec sa cousine Françoise de Flavigny, et 1688, date de sa mort prématurée.

Né en 1731 à la Fère, Charles-François, comte de Flavigny, reçoit par don de sa mère la terre de Charmes. Pendant la révolution, il se retire prudemment dans sa terre, mais il est incarcéré à Chauny, puis libéré. Il devient en 1802 maire de Charmes où il meurt l’année suivante. Son fils Anne-Louis, lieutenant en second au régiment des gardes françaises et commandant de l’artillerie de ce régiment, sera guillotiné le 24 juillet 1794, avec sa sœur Madeleine, comtesse Desvieux.

Aux déprédations révolutionnaires succèdent celles commises en 1815 par les troupes alliées, pendant le blocus de la Fère. Le château est dans un très mauvais état…

Il faut acquis à la fin du XIXe siècle par Jules-Paul Bonal et restauré après les dégâts subis en 1917.

Il a ensuite été revendu pour la deuxième partie du XXe siècle à un agriculteur et fut privé de la quasi totalité de son parc.

C’est en 2016 qu’il fut définitivement racheté par M. Louis-Michel Connen, qui a entamé un travail de restauration ainsi que la réhabilitation du parc.

le château de Charmes en 1910

Le château en 1910

Proclamation de Charles de Flavigny

Proclamation de Charles Flavigny

L’architecture

Aujourd’hui, le château laisse découvrir la trace de l’architecture picarde de l’époque Louis XIV.
Il est daté de 1684 par le dessin des briques du grand pignon latéral, et aussi par le millésime gravé sur le linteau de la lucarne subsistante.
Ses grandes façades de briques apparaissent structurées par un réseau de pierre particulièrement dense, formant une sorte de quadrillage.
Une petite lucarne « survivante », à fronton de pierre, est visible au pied du grand comble.
Au rez-de-chaussée, en revanche, plusieurs fenêtres ont été percées au XVIIIe siècle, lors de l’adjonction des ailes latérales, basses et couvertes de toits à la Mansart, dont l’une portait la date de 1746.

L’histoire du parc

Le parc situé à l’arrière du château permet de profiter de 9000 m² d’espace verdoyant réhabilité depuis le rachat de la propriété.

Le fameux hêtre pleureur présente d’emblée sa magnifique silhouette torturée tandis que d’autres arbres méritent également le détour.

À découvrir également :  la bambouseraie et le mur de rempart.

La roseraie, créée en 2021, apporte également une touche de romantisme au parc.

Statut du parc
parc arboré du Château de Charmes

Les guerres

le château de Charmes après la guerre

Le château avant la 1ère Guerre Mondiale

le château de Charmes après la guerre

Le château en 1919